Le Département de géographie est heureux de vous inviter à participer à la 4e édition de la Foire de l'emploi en développement durable qui se tiendra à la Maison du développment durable de Montréal le mercredi 8 octobre 2025. En savoir plus et vous inscrire.
La théorie des réseaux (aussi appelée théorie des graphes) offre un cadre pertinent pour analyser des situations complexes où interagissent des acteurs et des institutions. Cette présentation proposera une introduction méthodologique aux usages de l’analyse de réseaux en sciences sociales et en géographie de la santé. Il s’agira d’examiner comment les réseaux d’acteurs peuvent être étudiés pour analyser la structuration des interactions, identifier les acteurs-clés et évaluer la résilience des systèmes de gouvernance. À travers des exemples concrets issus de mes recherches, je discuterai des méthodes de collecte (entrevues, bases de données, données géographiques) et d’analyse (mesures structurales) mobilisables pour éclairer des enjeux où les relations jouent un rôle déterminant.
Cette conférence sera présenté par Rodolphe Gonzalès, professeur au Département de géographie de l'UQAM.
Jeudi 25 septembre 2025 | 12h45 à 13h45 Institut Santé et société (ISS) Salle A-3316 | Pavillon Hubert-Aquin (A)
Une nouvelle cartographie réalisée par les professeurs - chercheurs Rodolphe Gonzalès (Département de géographie de l'UQAM) et Sébastien Rioux (Département de géographie de l'UdeM) révèle que 98% des rivages des plans d’eau québécois sont désormais inaccessibles.
Sébastien Rioux, professeur au Département de géographie de l'UdeM et Rodolphe Gonzalès, professeur au Département de géographie de l'UQAM. Photo de Marie-France Coallier. Le Devoir.
Les résultats cette étude on tété présentés au congrès de l'Acfas, le mercredi 7 mai 2025.
Une des caractéristiques fondamentales du droit de l’eau québécois est l’existence d’un droit d’usage des eaux publiques dans un contexte où le législateur n’a jamais prévu de politique d’accès aux eaux publiques. Puisque le statut juridique de l’eau est tributaire de la propriété foncière, et dans la mesure où le législateur a favorisé l’occupation du domaine public à des fins privatives sans prévoir un droit d’accès, l’État a, dans les faits, livré aux propriétaires riverains l’accès et l’usage des eaux publiques et la jouissance des paysages hydriques, au détriment de la collectivité. Autant sur le plan juridique que politique, l’enclavement à grande échelle des lacs et rivières du Québec est un problème bien connu depuis les années 1960. Jusqu’ici, personne n’a été en mesure d’offrir un portrait de l’enclavement du domaine hydrique de l’État. Le problème est largement demeuré anecdotique dans sa démonstration. Dans cette communication, nous nous proposons d’offrir le premier portrait géographique permettant de quantifier le problème de l’enclavement des cours d’eau du Québec, et de réfléchir aux impacts de ce dernier sur l’accès aux paysages du Québec.
S’inscrivant dans cette deuxième voie, les communautés engagées dans les Ateliers des savoirs partagés (ASP) donnent à voir différentes expérimentations créatives. Les ASP constituent une démarche de coapprentissage entre 15 communautés rurales et autant de chercheur·ses réparti·es dans 8 universités. Les intentions des ASP sont d’accroître la coopération entre les communautés et de renforcer ainsi leur dynamisme, leur attractivité et leur capacité à assurer une relève dans la perspective d’une transition socioécologique (TSE) juste et inclusive.
Depuis le tournant du siècle, nous sommes en présence d’une crise de type civilisationnel qui transforme en profondeur les milieux de vie ruraux. Cette crise présente une double dimension, sociétale et écologique, qui modifie les liens des collectivités locales à la globalité et qui fragilise les communautés rurales tout en ouvrant de nouvelles perspectives. Celles-ci peuvent aboutir soit à l’accentuation de la fonction extractiviste et déterritorialisée du rural, soit à la mise en œuvre d’une société basée sur de nouvelles interrelations entre l’humanité et la nature et entre les collectivités.
Le colloque « Les Ateliers des savoirs partagés : au cœur de l’émergence de nouvelles ruralités » se tiendra le 5 mai 2025 et réunira une diversité d’acteur·trices et de chercheur·ses ayant contribué aux réflexions sur les nouvelles ruralités dans le cadre des ASP. Il s’inscrit dans les suites d’une réflexion amorcée lors d’un forum international multisite tenu en mai 2024 sur les nouvelles ruralités et de la production d’un ouvrage collectif ayant réuni près d’une trentaine de chercheur·ses et de praticien·nes autour des enjeux de la ruralité et de l’expérience des ASP. Il constitue un tremplin pour mettre en jeu auprès de différents publics (partenaires universitaires, partenaires des milieux, étudiant·es des cycles supérieurs, acteur·trices du développement territorial, institutions publiques, etc.) les connaissances et expériences accumulées afin de les approfondir et de poursuivre la réflexion. À l’image de l’ouvrage, le colloque vise à mettre en dialogue les savoirs théoriques et de vécus, qu’ils proviennent de chercheur·ses ou des acteur·trices terrain, en vue de baliser une perspective émancipatrice et d’identifier les enjeux qui constitueront les problématiques à aborder et à investiguer dans la prochaine phase des ASP (2025-2030).
Remerciements
Ce colloque est rendu possible grâce au soutien du P'tit Bonheur de Saint-Camille, des Ateliers des savoirs partagés (ASP), du Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES), du Vice-décanat à la recherche de l'ESG-UQAM, de la Faculté des sciences humaines de l'UQAM et des Presses de l'Université du Québec.
L’essor des technologies de l’information et de la communication, l’Internet des objets et les réseaux sociaux ont profondément transformé notre rapport à l’espace, ouvrant de nouvelles perspectives pour l’analyse des systèmes urbains et environnementaux. La prolifération des ordinateurs personnels, des smartphones, des capteurs intelligents et des interactions numériques permet aujourd’hui d’observer et de comprendre les dynamiques spatiales des activités humaines avec une précision inédite.
Cette conférence présentera des avancées méthodologiques et appliquées issues de cette révolution numérique, en mettant l’accent sur l’extraction et l’analyse des motifs de mobilité dans les environnements urbains et régionaux. Nous discuterons également des implications majeures de ces évolutions pour la recherche en géographie et des défis scientifiques à venir.
Biographie du conférencier
Christophe Claramunt est professeur d'informatique à l’École Nationale des Arts et Métiers et à l’Institut de Recherche de l’École Navale en France. Il est également directeur de l’École Interdisciplinaire ISblue pour la Planète Bleue, dédiée aux sciences marines et aux technologies maritimes (www.isblue.fr). Ses recherches portent principalement sur les sciences de l'information géographique (SIG), avec un intérêt particulier pour les modèles spatio-temporels, les théories sémantiques et cognitives en SIG, l'intégration des sciences citoyennes, ainsi que leurs applications à des problématiques urbaines et environnementales. Christophe Claramunt est également chercheur associé à l’unité Machine Learning et Data Science de l’Okinawa Institute of Science and Technology, au LREIS à Pékin, et plus récemment au Département de Géographie de l’Université du Québec à Montréal. Il est membre du comité éditorial de plusieurs revues, et éditeur associé de l’International Journal of Geographical Information Science (IJGIS). Pour en savoir plus.
Rejoignez-nous pour les conférences publiques Charles Taylor 2025 : Réconcilier les solitudes. À Bruxelles comme à Montréal, qui se tiendront les 13 et 14 mars 2025, de 16h00 à 18h00. La première conférence, intitulée « Justice linguistique et conflit communautaire », se déroulera le 13 mars, à l’UQAM, dans la salle J-1450, au Pavillon Judith-Jasmin, situé au 405 rue Sainte-Catherine. La deuxième conférence, titrée « Justice linguistique et défi migratoire », aura lieu le 14 mars, à l’UdeM, dans la salle B-0305, au Pavillon Jean-Brillant, situé au 3200 rue Jean-Brillant.
Avec Philip Van Parijs de la Chaire Hoover d’éthique économique et sociale, Université catholique de Louvain.
Organisée par le Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie (CRIDAQ), le Groupe de recherche interuniversitaire en philosophie politique (GRIPP), le Centre de recherche en éthique (CRÉ) et le Centre Yan P. Lin pour l’étude de la liberté et des ordres mondiaux dans les mondes anciens et modernes.
Le Département de géographie est heureux d'accueillir Brad Cormier, auteur du livre Rivièrances, et Biz, auteur et membre du groupe Loco Locass, pour une rencontre-conférence le jeudi 5 décembre à Midi.
Brad Cormier propose le récit d’un voyage qu’il a fait il y a quelques années, sur les traces des explorateurs français et canadiens, en empruntant les rivières du bassin des Grands Lacs puis du Mississippi, les routes qui jadis ouvraient tout le continent à la curiosité de nos ancêtres.
Comme au travers de son livre, il nous exposera son parcours personnel, celui d’un Acadien-Québécois qui cherche la clé de son avenir dans les trous de serrure du passé. Épris d’Histoire, amoureux de ses racines, ouvert comme une main tendue, il racontera son périple. De rencontres en lectures, il nous présentera des personnages étonnants, jettera un formidable éclairage sur notre rapport au territoire.
Brad Cormier est un ébéniste établi à L’Isle-aux-Coudres, au cœur du fleuve Saint-Laurent, avec son amoureuse et ses deux garçons. Sa vie dans la forêt charlevoisienne lui sert à la fois de terreau de récolte pour ses nouveaux meubles et de lieu d’inspiration pour ses activités d’écriture.
Il sera accompagné de Biz auteur et membre du groupe rap Loco Locass.
Le travail de Biz en tant qu’auteur a été récompensé par le Prix du livre jeunesse des bibliothèques de Montréal et le Prix jeunesse des libraires du Québec en 2012 (La chute de Sparte) ainsi que par le prix France-Québec en 2015 (Mort-Terrain) et le prix Saint-Pacôme du roman policier en 2021 (Les abysses).
18e Colloque sur les risques naturels au Québec Des risques à réévaluer?
Le Département de géographie de l’UQAM et la Section de géographie de l’UQAR, en collaboration avec le RIISQ (Réseau Inondations InterSectoriel du Québec), vous invitent au 18e colloque sur les risques naturels au Québec qui se tiendra lors du 91e congrès de l’ACFAS, les mardi 14 et mercredi 15 mai 2024, à l’Université d’Ottawa.
Le comité organisateur vous invite à soumettre une proposition de communication sur toute thématique en lien avec les risques naturels pouvant s’intégrer dans les axes suivants :
Vers une meilleure connaissance des risques naturels
Pour une gestion et une communication efficace des risques naturels
Votre proposition devra comprendre un court résumé (maximum de 1500 caractères incluant les espaces), synthétisant les points clés qui seront développés dans la présentation et son titre ne devra pas dépasser 180 caractères, espaces compris.
La date limite pour soumettre un résumé est le lundi 12 février à 17h.
Votre résumé devra inclure les noms, établissements d’attache et adresses courriels de tous les auteurs.
Le comité scientifique étudiera votre proposition et vous répondra rapidement. En cas d’acceptation de votre communication, il sera important de vous inscrire au congrès de l’ACFAS et d’acquitter les frais requis. Cette inscription pourra se faire en ligne, à l’adresse suivante : http://www.acfas.ca/evenements/congres/inscription
Mustapha Kebiche, professeur associé | Département de géographie, UQAM Thomas Buffin-Bélanger, professeur | Section de géographie, UQAR Pascal Bernatchez, professeur | Section de géographie, UQAR Philippe Gachon, professeur | Département de géographie, UQAM
Incontournable du domaine des sciences humaines et sociales, la Faculté des sciences humaines de l’UQAM propose des programmes d’études solidement ancrés tant sur le plan théorique qu’empirique. Elle offre un milieu universitaire dynamique, stimulant et inclusif propice à la réalisation de recherches novatrices, à la liberté intellectuelle et à la démocratisation des savoirs.